Hiver

Hiver

Le silence qui maintenant s'impose
Sur le monde, en maitre incontestable
Semble engourdir la nature qui repose
Combattant le froid tant bien que mal

Les feuilles d'automne qui hier encore
Offraient au parc un tapis mordoré
Vestiges d'une saison laissant en décor
La désolation sur les arbres mortifiés

Dans les ténèbres prématurés de l'hiver
La campagne, figée par le froid brutal
Dévoile un monde affadi sans colvert
Sous un fond nuageux obscure et glacial

La neige, étincelants cristaux diamantés,
Couche épaisse, immaculée et aveuglante
Tableau splendide d'une paix déposée
Harmonie en une pureté séduisante

Dehors, criant sa rage, souffle le blizzard
Effacé par le crépitement dans la cheminée
La volupté des flammes léchant l'âtre
Fait naitre en moi la nostalgie du passé

Douce tiédeur apaisant la froidure
Braises ardentes attisant mon cœur
Quand les frimas ne seront plus torture
L'amour à nouveau, forgera mon bonheur.

marie..c

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