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    Perséphone

    Perséphone ou la naissance des saisons (d'après une narration de Hermès pas le dieu, mais un ami lol)


       Il était une fois  une femme nommée Perséphone, qui était la fille de Déméter et de Zeus le roi des dieux de l'olympe,
    que l'on appelait aussi ' Cora'. Déméter et Perséphone étaient très liées l'une à l' autre.
      Un jour que Perséphone se promenait dans un champs en Sicile, loin de chez elle, le sol, dans un fracas se fissura et
    un char noir jaillit des entrailles de la terre. L'attelage était conduit par l'infâme et non moins perfide Hadès ,
    frère ainé de Zeus.
    Il s 'empara de Cora et l'emporta sur son char vers l'Elysée qui était le royaume de Hadès connu  sous le nom de 'enfer'.

    Hadès était très amoureux de Perséphone et se morfondre dans son royaume lui devenait insupportable, c'est pourquoi il
    décida de l'enlever et d'en faire arbitrairement sa femme.
     Mais sur terre, Déméter, triste et désemparée chercha son enfant  dans le monde des humains. Cora restait introuvable ,
    des jours puis des mois durant.
    Déméter , déesse de l'agriculture et des moissons, inconsolable , se détourna des hommes et une grande famine éclata
    causant beaucoup de pertes chez les humains.
    Sans cesse elle errait dans l'espoir de retrouver enfin sa fille et rien d'autre ne comptait plus pour elle.

    Zeus le dieu des dieux aimait les hommes et s'inquiéta de cette catastrophe.
    Il décida de descendre sur terre pour comprendre pourquoi sa sœur infligeait un tel châtiment aux hommes. Il demanda
    alors à Hermès de retrouver Perséphone et très vite il découvrit que Hadès la retenait malgré elle.
    Seul dieu capable de descendre aux enfer et d'en ressortir , Zeus lui demanda de ramener Perséphone;
    chose qu'il fit sans problème.
    Déméter retrouva sa fille chérie. Alors les cultures se remirent à pousser et la nature redevint luxuriante.
    La déesse avait reprit goût à la vie.

      Mais dans les profondeurs des enfers Hadès était mécontent, un mal sans limite grandissait car il en voulait à
    son frère Zeus et à Hermès, alors il demanda un jugement afin de déterminer qui pourrait garder la jolie Cora.
    Zeus du rendre un jugement équitable envers son frère et sa sœur .
    Il fut décidé que Hadès devait laisser libre Perséphone une partie de l'année afin de ne pas porter préjudice aux
    hommes et que l' autre partie elle devait rester la femme de Hadès.
    Ce verdict fut accepté par Déméter et Hadès et c'est ainsi que furent créées les saisons et le temps des moissons.
      Déméter errant toujours comme une âme en peine quand Perséphone repartait aux côtés de son mari Hadès pour
    devenir la déesse des enfers

    Marie.c

     

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  •  Maltraitance

     

    Maltraitance   
     
     
    Juste quelques instants me reposer. S'arrêter d'arpenter mon petit univers. Difficilement se coucher et les yeux fermés avec nostalgie, revoir ma vie d'hier.

    Les longues promenades dans la nature avec cet homme que je pensais m'aimer. Mais batifoler jamais, je n'ai pu. En chien sage sur ses talons, je devais rester. Sans doute, ce que je prenais pour amour n'était qu'orgueil et soumission ; Gentil toutou, aux ordres toujours obéir. Mais peu importe, j'étais libre et sans affliction.

    Oui je me souviens de ce temps béni ; jusqu'au jour où l'enfant par jeu ma patte a brisé, dans la douleur, grogné, je n'ai pu me retenir. Pas de morsure, juste lui faire comprendre qu'il m'a blessé. Ses cris de frayeur ajoutés à mes hurlements de plaintes, mon maître de colère à une chaine m'a attaché. Quelques mètres de long avec ma niche pour épicentre, tel est aujourd'hui l'espace qu'il m'ait donné.
    Pendant des heures sur trois pattes tourner, espérer que vienne vite la délivrance. De mon maitre, coups de bâton à l'occasion donné. Mais dans son cœur, incompréhension et maltraitance. Quelle a été ma faute ? honnêtement, je ne sais pas. Au fond du jardin, comme un objet, on m'oublie.
    Chez l'humain, pas de temps de chercher ce qui c'était passé, un chien n'en vaut pas la peine. Comment espérer le pardon dans un cœur fermé où l'absolution ne m'est pas permise.
    Me relever et à nouveau chercher le crépuscule sur cette terre où je ne suis plus accepté. Mourir très vite est désormais mon seul désir. Et ce monde d'injustice et de haine ne pas regretter.

    marie.c 

     

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    Chipie et Tendresse

     

    Un soir de printemps, dans la nuit tendre et étoilée, la fin de mai plutôt douce nous promet j 'espère un bel été.

    Avant d'aller dormir, car les heures s'étiraient déjà, dans la cour, je sors le chien afin qu'il fasse ses besoins.

    Ma chienne est une ' pékinoise ' très têtue qui aime prendre son temps.

    Dans le silence des ténèbres deux petits cris, presque inaudibles, dans l'unisson résonnent.

    Pensant à un quelconque animal voir une vulgaire souris, je n'y prête guère attention.

    < Allez dépêche toi un peu Midzie> la fraîcheur commençant à m'engourdir.

    Tout à coup une plainte, un gémissement qui cette fois, haut et clair m'interpelle

    . <Mais ce sont des chats !! Où sont ils ?> Je rentre vite à l'intérieur pour chercher

    une lampe électrique et commencer mes recherches. Les voilas !

    Sous mes yeux deux adorables chatons, effrayés et seuls lèvent leurs regards triste sur moi.

    <Mais que faite vous là? Qu'est devenu votre maman?>

    deux miaulements furent ma seule réponse.Le coeur serré, inquiète pour ces pauvres créatures,

    je m'apprêtais à les prendre quand une pensée me vient:

    < Peut être que leur maman n'est pas loin, peut être a t'elle paniqué en m'entendant sortir avec le chien,

    peut être qu'une fois rentré elle reviendra auprès de ces petits.>C'est en voulant croire à cette hypothèse que

    je rentre pour me coucher. Le sommeil se fait désirer car mes idées se trouvaient avec les bébés chats.

    Au matin le réveil me tire de mes rêves et d'un bond d'un seul je cours dehors vérifier que

    les animaux étaient partit . A mon étonnement ajouté à ma peine je constate

    que les animaux n'avaient pas bougé d'un pouce. Serrer l'un contre l'autre miaulant de faim.

    Que faire de ces petits êtres sans défense? Les garder et en prendre soin était pour moi la seule solution.

    Chippie et Tendresse sont les noms que je leur donne.

    Pour l'une comme pour l'autre ces qualificatifs leur convenaient à merveille.

    Chippie est blanche teintée de noir et de jaune; pleine de vivacité et de malice . Tendresse, grise, blanche et noire est bien plus calme et sauvage que sa soeur.

    Quelque temps après, alors qu'une amie me rend visite, Tendresse se cache sous la voiture et quand

    le véhicule démarre, ignorant bien sur qu'un chat était desssous, la pauvre bête n'a pas le

    temps de se sauver et trouve la mort.La tristesse s'installe en mon coeur.

    Malgré sa jeunesse et le peu de temps que j'en prend soin je me suis attachée à ces chattes. Quant à Chippie, 20 ans plus tard, elle est toujours ma compagne.

    Aujourd'hui plus sage mais encore plus tendre et câline.Après toutes ces années la vision de ces petites choses apeurées dans la nuit et le souvenir de Tendresse restent gravé en ma mémoire.

    Jamais je n'ai su si la maman avait été tuée ou si des gens avaient déposé ces animaux dans ma cour, sachant que jamais, je n'aurais eu le cœur de laisser ces chattes livrées à leur triste sort.

    marie.c

     

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    L'ange de la poésie

     

    Cette nuit, j'ai fait un rêve étrange, que je veux vous conter sans plus attendre. Dans un silence salvateur, sur un portique, éclairé par la lueur orangée de dame lune, une femme vêtue d'une longue robe blanche, aux longs cheveux d'or ouvert dans le vent, se balançait doucement, assise sur une planche d'ébène. De sa bouche s'élevait une douce mélodie qui rythmait la cadence. Elle était jolie cette femme. Sur son visage, au teint laiteux, se dessinait un sourire charmeur. Dans son regard brillaient des étoiles à la couleur de l'émeraude. C'était, je vous l'assure , une fée. Tout à coup , apparait un ange qui, contre son cœur, serre une plume d'argent, qu'il tend à la fée. "Prends cette plume et écrit ta poésie " Mais , rétorque la dame étonnée, je ne suis pas poète, je ne saurai comment coucher des mots qui confère le bonheur à ceux qui savent les lire. C'est facile, répond l'ange , écoute le doux murmure des mots naissant dans ton cœur. Regarde autour toi , vois la beauté de la nature , décris ses mystères et ses merveilles. Écouter l'éternelle romance entre le soleil et la rose qui resplendit , exhalant une douce fragrance. Peint avec les lettres, l'amour , le bonheur , les rires , les jeux. Chante la préciosité de la vie sans renier la mort. Mais ne reste pas insensible et sourde à l'autre couleur de l'existence. Entends les plaintes dans la nuit , la douleur des âmes affligées, ne craint pas de divulguer la vérité , de dénoncer la torture et la souffrance ? Ne détourne pas les yeux de la misère sur cette terre , au contraire crie-la pour que la terre entière en prenne conscience. Une larme d'émotion , coule sur la joue de la fée, bouleversée par ce discours. Le cœur serré, elle lève son regard embué vers l'ange et lui demande. "Je saurais entendre le chant de mon cœur , je saurais noircir des pages blanches, je saurais clamer la réalité de notre univers , mais je n'ai pas d'encre pour me servir de cette plume enchantée ? Si bien sur lui dit l'ange, tu vois cette larme au coin de tes yeux ? Cette perle à la transparence du diamant est née de ton âme. Elle est la source de ta poésie. L'encre sera la bonté de ton cœur et la pureté de tes sentiments. La plume sera l'outil de tes pensées et de ton âme. Alors l'ange s'élève doucement dans le ciel et avant de disparaître implora une dernière fois "s'il te plait fait bon usage de cette plume , je t'ai choisi, car j'ai confiance en ton dessein." La fée demeura quelques instants perplexe, sur son visage plus de sourire. De sa bouche, plus de notes mélodieuses. En son cœur, une grande tristesse. Et sur sa joue une trace d'encre. La douceur d'un rayon du soleil et le chant des oiseaux dans le matin naissant m'extirpe de mon rêve. Dans ma bouche subsiste un goût amer. Sur ma joue, une larme vient mourir sur mes lèvres. Tout comme la fée de mes songes, je suis décontenancée et dans mon esprit résonnent encore les paroles de l'ange. Allons , ce n'était qu'un rêve !! Il me faut me lever maintenant et profiter de cette nouvelle journée. Je me retourne pour sauter du lit, mais dans mon élan, je stoppe net ; sur ma table de chevet gisait une plume d'argent et un flacon d'encre diamantée.

    marie. C

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    Artémis


     
    Dans une forêt que l'on disait enchantée à cause des murmures qui s'élevaient, comme si les arbres se parlaient
    entre eux,  comme si les animaux se comprenaient, comme si rien ne troublait jamais la sérénité de cette forêt.
    Dans son centre un joli étang calme et coloré par les lueurs du soleil ou de la lune, abritait multiples petits animaux ,
    poissons et grenouilles et autres volatiles. Et tous les habitants de ce bois venaient s'y désaltérer.

    Une jolie jeune fille ,connue et aimée de la forêt ainsi que de toutes les espèces la peuplant, venait chaque jour s'assoir
    sur la rive du lac et de sa voix douce et juste enchantait le monde forestier. Pendant des heures qu'elle rendait magiques
    la forêt l'écoutait dans un grand respect.


    Mais un jour la belle ne vînt plus. Tout le monde était triste. Les murmures joyeux devinrent sanglots et gémissements.
    La vie était tout autre. Le charme de la forêt était rompu, bien que plus personne ne la disait enchantée.
    Les arbres ne parlaient plus et même perdaient leurs feuilles. Les animaux ne sortaient plus.
    Le lac était devenu terne et froid. Et le silence était si pesant qu'il en devenait insupportable.

    Puis un jour , des rossignols se mirent à chanter fort, très fort , si fort que la forêt se réveille.
      < la voila ! la  voila! Elle est revenue! Écoutez Écoutez .>
    La forêt est en effervescence, fous de joie les animaux se mirent à courir en direction de l'étang aussi vite qu'ils purent,
    très impatient de revoir leur fée.

    Tout à coup , une mélodie s'élève, un chant encore plus merveilleux , des notes cristallines et enchanteresses
    d'une douceur pure et céleste. Subjuguez ,chacun s'arrête net pour écouter ce moment de bonheur.

    A nouveau la forêt sourit, parle, murmure. De nouveau enchantée par cette muse à la voix divine. Jeune fille,
    muse ou fée on ne su jamais la raison de son absence. L'important était qu'elle soit là et qu'elle aille bien.
    Mais depuis son retour la forêt l'appelle 'Artémis' comme la déesse de la musique. La forêt et son peuple
    avait compris combien elle était précieuse grâce au manque qu'elle avait suscité.

    marie.c

     

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