• Maltraitance

    Maltraitance

     

    Maltraitance   

     

     

    Juste quelques instants me reposer. S'arrêter d'arpenter mon petit univers. Difficilement se coucher et les yeux fermés avec nostalgie revoir ma vie d'hier.


    Les longues promenades dans la nature avec cet homme que je pensais m'aimer. Mais batifoler jamais je n'ai pu. En chien sage sur ses talons je devais rester. Sans doute, ce que je prenais pour amour n'était que orgueil et soumission ; Gentil toutou, aux ordres toujours obéir. Mais peu importe j'étais libre et sans affliction.


    Oui je me souviens de ce temps béni ; jusqu'au jour où l'enfant par jeu ma patte a brisé, dans la douleur, grogné je n'ai pu me retenir. Pas de morsure juste lui faire comprendre qu'il m'a blessé. Ses cris de frayeur ajouter à mes hurlements de plaintes, mon maître de colère à une chaine m'a attaché. Quelques mètres de long avec ma niche pour épicentre tel est aujourd'hui l'espace qu'il m'ai donné.
    Pendant des heures sur trois pattes tourner, espérer que vienne vite la délivrance. De mon maitre, coups de bâton à l'occasion donné. Mais dans son coeur, incompréhension et maltraitance. Quelle a été ma faute ? honnêtement je ne sais pas. Au fond du jardin, comme un objet, on m'oublie.

    Chez l'humain, pas de temps de cherche ce qui c'etait passé, un chien n'en vaut pas la peine. Comment espérer le pardon dans un coeur fermé où l'absolution ne m'est pas permise.
    Me relever et à nouveau chercher le crépuscule sur cette terre où je ne suis plus accepté. Mourir très vite est désormais mon seul désir. Et ce monde d'injustice et de haine ne pas regretter.

    marie.c 

     

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